Il est là! Ça a pris du temps, mais Garmin a finalement lancé le Edge 520, le véritable successeur du populaire Edge 500. Alors que le modèle 510 était nettement plus grand et équipé d'un écran tactile, les développeurs semblent être revenus aux valeurs fondamentales avec le nouveau 520. Ainsi, le Edge 520 est vraiment compact, à peine plus grand que le 500, mais il paraît plus raffiné et plus élégant grâce à un design moderne. Les caractéristiques internes sont également convaincantes, car le petit boîtier est rempli de capteurs et d'interfaces et offre au cycliste ambitieux une gamme puissante d'options d'affichage, d'évaluation, de connexion en direct et bien plus encore. Aussi bien l'écran que le système de contrôle marquent un grand pas dans la bonne direction, et je vais détailler pourquoi l'absence d'écran tactile n'est pas nécessairement un inconvénient.
Fonctions générales
- Intégration Strava
- GPS + Glonass
- Affichage des cartes (y compris OpenMaps)
- Test FTP et enregistrement
- Suggestions de récupération et estimation de la VO2 Max
- Notifications Bluetooth
- Intégration de la dynamique cycliste
- Chargement simplifié des pistes via BaseCamp
- Connexions aux systèmes Garmin Varia (lumière + radar)
- Contrôle de l'entraîneur ANT+ pour Tacx, Kickr, etc.
- Interface de programme pour les tiers via Garmin Connect IQ
Dimensions : | 4,9 x 7,3 x 2,1 cm | Récepteur : | GPS + Glonass |
Taille de l'écran : | 3,5 x 4,7 cm | Altimètre : | barométrique |
Poids : | 60g | Cartes mémoire : | Non |
Autonomie de la batterie : | environ 15h | Mémoire interne : | 100MB (dont 50MB pour la carte d'origine) |
Prix : | € 309,- appareil seul € 389,- pack avec capteur de pouls | Connexions : | Bluetooth, ANT+, USB |
Support
En plus du support standard Garmin simple, fixé avec un anneau en caoutchouc et extrêmement flexible, l'Edge 520 est également livré avec le support de guidon Aero. J'étais jusqu'à présent un fan du support de guidon Sram. Pour nos vélos de test, je préfère désormais le support Garmin, car il est un peu plus flexible. Il fonctionne aussi avec des guidons de 35 mm d'épaisseur, avec des potences plus carrées comme le Bontrager XXX et se monte un peu plus facilement grâce à une articulation. Sur le vélo de route, il assure une position idéale du compteur de vitesse dans le champ de vision devant le guidon, tandis que sur le vélo, je préfère le montage central au-dessus de la potence. Comparé à divers supports Ahead, l'angle peut être parfaitement ajusté avec le système Garmin.
Affichage
Un point très important pour tous les compteurs de vélo est un écran bien lisible. La référence dans cette catégorie, à mon avis, a été établie par SRM avec le PC8, qui semble presque fonctionner comme le Kindle d'Amazon. J'ai également été impressionné par le Polar M400 qui cependant peut afficher beaucoup moins d'informations que l'écran également bien lisible du Garmin Edge 500. Voici un test comparatif Garmin 500 vs. 800, où l'on peut également voir les faiblesses des affichages couleur de l'époque. Avec la consommation plus élevée de la batterie, c'est une raison pour laquelle j'ai jusqu'à présent préféré les compteurs de vélo avec des écrans monochromes.
L'écran de l'Edge 520 ne possède pas d'écran tactile, et c'est pour moi un grand avantage à plusieurs égards. Il est nettement plus lisible dans des situations de lumière difficiles que les écrans tactiles bien connus du Garmin Edge 510 ou 1000. Une manipulation accidentelle en essuyant des gouttes de pluie est exclue, et en hiver, avec des gants épais, les boutons sont plus faciles à manipuler que l'écran tactile. En général, la lisibilité dans la plupart des situations de lumière est comparable à celle de l'Edge 500. Même dans la forêt ou lors de changements de lumière et d'ombre, le rétroéclairage n'est pas nécessaire. L'Edge 520 aime la lumière du jour, seulement quand le soleil bas brille de derrière sur l'écran, il devient un peu sombre. Si l'on veut trouver un point de critique, c'est le choix des polices. Une autre police pourrait encore améliorer la lisibilité, surtout lorsque beaucoup d'informations sont affichées à l'écran.
Utilisation
Admettons-le : Passer de l'Edge 500 à l'Edge 520 signifie qu'il faut réapprendre certaines choses ici et là. Ainsi, la position des boutons a légèrement changé et, bien sûr, il y a deux boutons supplémentaires. Mais après une courte phase d'adaptation, il n'y avait plus de retour en arrière. Avec le nouveau concept de contrôle, le démarrage, l'arrêt ou la suppression accidentels de l'enregistrement sont désormais pratiquement impossibles. Par exemple, les affichages (carte, vitesse, etc.) ne sont visibles que lorsqu'un enregistrement est en cours. Lorsqu'on appuie sur Arrêt, le menu avec l'option de sauvegarder ou de rejeter l'enregistrement apparaît immédiatement. En plus des options habituelles pour configurer les pages d'affichage, il est également possible de créer des profils d'activité dans lesquels on peut faire la distinction entre, par exemple, un vélo de route (avec capteur de puissance), un VTT ou de l'alpinisme.
De manière générale, Garmin semble avoir appris des petites faiblesses d'utilisabilité du passé. La navigation dans les menus de l'Edge 520 est maintenant beaucoup plus réfléchie et organisée, et la plupart des fonctions sont en grande partie auto-explicatives. Certains menus apparaissent en fonction du contexte (zoom sur la carte, segments Strava, suivi en direct, etc.). S'ajoute à cela la nouvelle version de Garmin Connect Online et des applications iOS et Android, qui a été modernisée et est maintenant régulièrement mise à jour à intervalles courts.
Du point de vue matériel, les boutons plutôt qu'un écran tactile, comme mentionné ci-dessus, ont non seulement l'avantage d'une meilleure lisibilité, mais avec des gants épais, il est également plus facile de les appuyer et un écran mouillé ne mène pas à une manipulation accidentelle lorsqu'on le balaye. Dans l'ensemble, je trouve que l'utilisation est maintenant bien conçue.
Connexions Bluetooth et ANT+
Un must pour les utilisateurs avancés a toujours été la possibilité de connecter la ceinture de fréquence cardiaque, le bracelet de pouls, le capteur de puissance, le capteur de cadence et de vitesse, etc., avec ANT+ ou Bluetooth. Cela fonctionne grâce à une navigation de menu simple et auto-explicative. Une fois appairés, les capteurs se connectent très rapidement et avec un retour sur l'affichage. Le smartphone est couplé via Bluetooth et la communication fonctionne dans les deux sens. D'une part, les appels sont affichés sur l'écran du Edge 520, d'autre part, le Edge peut également communiquer avec Garmin Connect via le téléphone, rendant ainsi disponible un Live-Track ou enregistrant automatiquement les dernières activités, par exemple.
Enregistrement des données et précision GPS
Pour moi, la procédure suivante s'est avérée idéale. Je démarre le Garmin après avoir mis la ceinture de poitrine et fait un tour de manivelle (pour réveiller le capteur de puissance). En quelques secondes, le capteur de puissance, le pouls et le téléphone sont reconnus et appairés. Environ 30-60 secondes plus tard, je reçois le signal GPS encore dans le vestibule. En quittant la maison, je presse sur Démarrer et "Altitude actuelle calibrée" apparaît sur l'affichage. Lorsque je reviens, j'appuie sur Arrêter et enregistre la sortie, qui est en ligne sur Garmin Connect dans l'espace privé quelques secondes plus tard.
Pour les intervalles, je choisis depuis toujours "Enregistrement chaque seconde" (dans le menu Paramètres -> Système -> Enregistrement des données). Dans le profil d'activité, j'ai simplement activé le "Mode veille automatique". Outre la réception GPS nettement plus rapide, j'ai immédiatement remarqué une précision accrue. Les problèmes que l'Edge 500 avait le long des bords du terrain appartiennent au passé. En général, le 520 était précis sur le parcours dans la plupart des situations - un progrès significatif par rapport au 500. La mesure du pouls et de la puissance étaient également précises. Les problèmes de suivi en direct ont été résolus grâce à une mise à jour logicielle de l'application. Il n'y avait des petits problèmes qu'avec la première version du logiciel ou lors de l'escalade ou de l'alpinisme sur des terrains très escarpés.
Installation du matériel cartographique
Étape 1 :
- Sur cette page, vous trouverez les cartes à télécharger : http://garmin.openstreetmap.nl/
- Choisissez comme type de carte "Routable Bicycle" ou "Generic Routable New Style"
- Dans "additional tiles", réinitialisez la sélection avec "Reset Selection" et vous pouvez maintenant choisir des zones de carte
- Assurez-vous que la carte ne dépasse pas environ 40-60 MB
- Ensuite, entrez votre adresse e-mail et cliquez sur "build my map"
Vous recevrez bientôt un courriel de confirmation et 20-40 minutes plus tard un autre avec le lien de téléchargement de votre carte personnalisée.
Étape 2 :
- connectez votre Garmin à l'ordinateur
- dans le dossier Garmin, vous trouverez un fichier "gmapbmap.img". Sauvegardez ce fichier (original) sur votre ordinateur
- Effacez le fichier "gmapbmap.img" sur le Garmin (sur Mac, vous devrez ensuite vider la corbeille)
Étape 3 :
- Téléchargez le fichier avec l'extension *_gmapsupp.zip
- décompressez le fichier
- Copiez le fichier gmapsupp.img dans le répertoire Garmin de l'Edge 520 (là où se trouvait le fichier original)
- Renommez maintenant le fichier gmapsupp.img en gmapbmap.img
Après le redémarrage de l'appareil, la carte devrait être correctement affichée.
Alternatives
Deux autres liens méritent d'être mentionnés ici, sans entrer dans les détails techniques de l'installation :
L'outil le plus complet actuellement pour charger des cartes sur l'Edge 520 :
http://extract.bbbike.org/?lang=de
Un autre fournisseur de cartes Open Street Map ou convertisseur, par exemple pour Garmin Basecamp ou QLandkarte
http://garmin.opentopomap.org/
Navigation
Bien que l'Edge 520 ne dispose pas de fonctionnalité de routage, il offre comme décrit ci-dessus une représentation cartographique via Openstreetmap. Pour le moment, cela n'est pas possible directement via Garmin, mais par l'intermédiaire d'un site tiers, ce qui fonctionne cependant assez simplement.
La représentation de la carte est excellente, et une fois que l'échelle appropriée est réglée, je n'ai presque plus eu besoin de changer le facteur de zoom.
Le test de navigation a été le 2rcformatc en automne, où il fallait trouver le plus de géocaches possible en peu de temps. Notre préparation : Après 4-5 bières à 2 heures du matin, relier les points GPS piqués par les collègues en une ligne logique. 15 min plus tard, j'ai chargé le tracé via BaseCamp sur l'appareil et voilà, les POI (Points of Interest) étaient également visibles sur l'écran. Le bilan : 2 heures de conduite, sur route et hors route, 12 km, 700 m de dénivelé et 8 caches, ce qui aurait définitivement pris plus de temps sans l'Edge 520.
La carte offre suffisamment d'informations aux embranchements pour trouver le bon chemin ou même rapidement des alternatives (avec moins de mètres de dénivelé) sans s'arrêter. Entretemps, j'ai réalisé plusieurs circuits courts, longs et même sur plusieurs jours sur la route et en tout-terrain, et je suis toujours enthousiasmé par les possibilités que ce petit écran offre. Seulement, pour la création et l'édition de pistes et d'itinéraires, ce petit appareil n'est pas adapté.
Strava
Les segments en direct de Strava sont de véritables diableries. On est là, à moitié endormi en buvant son café du matin, on active son compte Strava, et l'instant d'après, on se met à grimper une côte comme un fou, le pouls dans le rouge, les yeux rivés sur l'affichage, voyant le retard s'accroître de plus en plus. Celui qui se met à courir des courses sans piste de course, quelque part au milieu de nulle part, contre des connaissances et des inconnus, contre soi-même et le temps, pour lui c'est déjà trop tard.
La condition pour les segments en direct est un compte Premium chez Strava. Juste après avoir téléchargé mon premier entraînement, je vois déjà sur mon petit circuit habituel de nombreux segments que quelqu'un a créés avant mon ère Strava. Les segments favoris sont automatiquement synchronisés et activés avec le Garmin. Sur l'appareil, on peut ensuite choisir l'allure (KOM, l'ami XY, ou son propre meilleur temps) ou désactiver complètement certains segments. Dès qu'on approche du prochain segment, l'information avec le nom du segment et le compte à rebours en mètres avant le départ apparaît sur l'affichage. Pendant qu'on se trouve dans le segment, il y a une info sur la distance restante et l'avance ou le retard par rapport à l'allure choisie.
Même si je me considère plutôt comme un cycliste qui apprécie le plaisir de rouler et un anti-course, la fièvre de la course m'a quand même un peu saisi, car on se retrouve soudainement face à un adversaire virtuel qui motive. Si on ne choisit pas comme segment et rythme le Grossglockner avec Hans Peter Obwaller, mais plutôt la colline sur le circuit habituel avec son propre meilleur temps, on voit assez clairement pendant le trajet où on perd du temps ou on en gagne, et aussi quel vélo est le meilleur pour grimper.
Garmin Connect ou que faire avec les données
En ce qui concerne l'évaluation, Garmin offre désormais toutes les possibilités. Via smartphone, on peut synchroniser automatiquement l'Edge, à condition que la case soit cochée dans l'application. On peut aussi synchroniser l'appareil manuellement via un câble USB, et Garmin Connect n'est pas obligatoire. Bien qu'il offre de nombreuses interfaces avec toutes sortes de programmes, pour les utilisateurs qui ne veulent pas mettre leurs entraînements en ligne et les importer directement dans WKO+ ou des logiciels similaires, la synchronisation fonctionne toujours à l'ancienne via USB.
L'appareil lui-même offre quelques évaluations de la dernière sortie et informe sur demande des objectifs atteints, des pauses recommandées, des données de tour et calcule également des données comme la FTP ou similaires. Pour ce dernier, voici la procédure suivante :
Possibilité 1 :
S'échauffer et tenir 60 min. sans interruption, ne jamais s'arrêter ou dévier, toujours en tension et les dernières minutes jusqu'à l'explosion absolue
Possibilité 2 :
5' à fond
Petite pause
20' à fond
FTP = 20' Watt-Avg moins 5%
Points de critique
Malgré une utilisation intensive, il y avait à peine de véritables faiblesses que l'Edge 520 a montrées. Le plus grave était un crash dans la première version du logiciel. Après 7 heures de conduite le long d'un trajet, l'écran s'est figé. Le bouton d'alimentation a ensuite fait en sorte que le symbole d'alimentation reste affiché pendant environ 1 heure, sans aucune possibilité d'intervenir. Après cela, l'appareil a redémarré et tout a fonctionné comme d'habitude. Seul le journal de la journée était vide, même Garmin Connect n'a rien pu lire. Cependant, le fichier .fit était présent et pouvait être importé manuellement.
Un autre point est le rétroéclairage, pour lequel il y a bien un bouton, mais qui mène à l'affichage des niveaux de luminosité sur l'écran. Ce n'est qu'avec un deuxième clic qu'on revient à l'écran actuel.
Lors de la navigation le long des segments Strava, la section de la carte est très grande, c'est-à-dire qu'on ne voit pas de détails ni de bifurcations et on n'a aucune possibilité de changer le facteur de zoom. Dans ce cas, il faut basculer sur la vue carte.
Le capteur de température fonctionne maintenant assez bien à des températures plus froides, mais en septembre et octobre, il a parfois montré 5-6°C de moins à 20°C.
La plupart des points seront peut-être résolus avec une des prochaines mises à jour du firmware. En général, j'aimerais que le moderne Garmin Connect permette à l'avenir également une configuration de l'Edge 520 en ligne. Comme chez SRM, où l'on configure les éléments d'affichage simplement par glisser-déposer, ce serait une belle chose en raison de l'énorme gamme de fonctions de l'Edge et cela faciliterait grandement la configuration et l'ajustement.
Garmin Edge 520 | |
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Durée du test : | 3 mois, >1.000 km |
+ | Forme compacte |
+ | Écran couleur facile à lire |
+ | Versatilité / Gamme de fonctions |
+ | Précision du GPS |
+ | Navigation |
+ | Segments en direct Strava |
+ | Utilisation / Navigation dans les menus |
o | Pas de configuration en ligne |
o | Capteur de température pas toujours précis |
o | Des petits problèmes logiciels (Rétroéclairage seulement avec un double clic, pas de zoom sur le profil d'altitude et dans les segments) |
- | Bugs logiciels mineurs avec le premier firmware |
Verdict BB : | La nouvelle référence en matière de compteur de vélo |
Le Garmin Edge 520 est une étape importante en ce qui concerne les compteurs de vélo, et pour moi la nouvelle référence dans cette catégorie. Il combine de nombreuses fonctions essentielles et avantages qui en font le compagnon parfait et l'outil polyvalent. Pour moi, dans mon classement interne, la précision GPS, la taille compacte, l'écran lisible, les nombreuses interfaces avec les capteurs ou le smartphone, la possibilité de charger des cartes sur l'appareil, de suivre des parcours, l'intégration de Strava et bien plus encore, sont en tête de liste.
Dans certains domaines, il peut y avoir des appareils qui font certaines choses mieux. Un Edge 1000 offre plus d'espace d'affichage pour la navigation, le nouveau Garmin Edge 25 est sans compromis petit, mais la somme des possibilités dans cette forme compacte fait du Garmin Edge 520 le couteau suisse ultime parmi les compteurs de vélo et, de mon point de vue, unique en ce moment.
Dans les trois premiers mois, l'appareil a montré peu de faiblesses, a même survécu à un lavage (involontaire) à 40° et à quelques minutes dans le sèche-linge. Le Edge 520 a été un compagnon important pour les tests, l'enregistrement de données en montagne ou encore comme aide à la navigation sur des sentiers inconnus, et ainsi mon ancien 500 peut prendre sa retraite après cinq ans de service ou trouver une nouvelle maison.
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