Garmin Edge 840 en test à long terme

Si je ne veux plus me passer de quelque chose lors de mes tours et de mes missions photo, c'est mon Garmin Edge. Car de tous les outils utiles dans mon tiroir à vélo, le Garmin Edge 840 n'est pas seulement le plus polyvalent, mais en cas de besoin, c'est aussi l'un des plus utiles.
Cela est dû à la fois à l'incroyable diversité de fonctions et aux cartes de plus en plus excellentes qui sont disponibles directement de l'usine et accessibles à tout moment - données d'altitude, classements de montagne et planification d'itinéraire inclus.

En tant qu'utilisateur de Garmin de la première heure (Edge 500, regardez par là) et utilisateur régulier des montres Epix et Instinct, je pensais qu'il serait difficile de me surprendre avec de nouvelles fonctionnalités de l'univers GPS de Garmin. Cependant, avec l'Edge 840, Garmin a réussi cet exploit - avec un mélange de fonctions hautement spécialisées pour les cyclistes d'un côté, et une interface utilisateur étonnamment moderne et simplifiée de l'autre.
Je voudrais partager avec vous quelques-uns de mes points forts et les expériences des derniers mois dans mon rapport.

La première bonne surprise concerne un point qui a été critiqué depuis des années. Jamais il n'a été aussi facile d'installer un nouvel appareil Garmin. Grâce à un code QR, il est possible de coupler l'Edge avec Garmin Connect sur le téléphone portable. Ensuite, on vous demande immédiatement si vous souhaitez reprendre les profils d'activité et les capteurs d'un autre appareil (par exemple, le modèle précédent).
Je fais les deux, et quelques secondes plus tard, le nouveau 840 correspond essentiellement à mon ancien 530. Si vous souhaitez modifier un champ de données, un profil d'activité ou certaines pages, cela se fait très facilement via l'écran tactile - ou même à distance via Garmin Connect sur le téléphone mobile.

C'est important notamment parce que la configurabilité des appareils Garmin a toujours été très élevée et l'Edge 840 poursuit cette tradition. Rien que les différentes vues cartographiques, des ombrages, niveau de détail, classique, VTT ou contraste élevé ... en plus de l'affichage cartographique des segments et des profils d'altitude - cela peut vraiment donner le vertige.
La configuration supplémentaire et assez claire via Garmin Connect facilite quelque peu les choses.

La première et pour moi la plus importante application sur le Garmin est Komoot. Après tout, je planifie la plupart de mes tours et aventures via cette plateforme.
Ici aussi, l'appairage se fait avec un simple code, sans saisie d'adresses e-mail ou de mots de passe complexes. C'est exactement comme ça que cela doit fonctionner, et au final, toute l'initialisation et la configuration du Edge 840 ne prennent que quelques minutes peu stressantes. Aucune comparaison avec les installations précédentes !

Avant l'achat, comme probablement la plupart des gens, j'étais face au choix : Edge 540 ou 840, avec ou sans solaire ? Après quelques recherches, mon choix s'est porté assez clairement sur le 840 sans solaire pour les raisons suivantes :
Pour moi, la commande par boutons est importante, mais contrairement au modèle précédent, où il fallait choisir entre écran tactile ou boutons, le 840 offre le meilleur des deux mondes. Lors de la conception des menus et de la facilité d'utilisation, la commande tactile a probablement été prioritaire, mais tout fonctionne vraiment de deux manières différentes, soit directement via l'écran, soit via les boutons de commande. En dehors du prix et de l'écran légèrement plus lumineux, il n'y a vraiment aucune raison de préférer le 540.

En ce qui concerne le solaire, les expériences de divers collègues coïncident également avec mon évaluation. Ayant déjà eu plusieurs montres solaires Garmin à mon poignet, je sais que pour des montres simples et relativement économes en énergie comme la Garmin Instinct Crossover, l'exposition au soleil en mode économie d'énergie peut suffire pour faire fonctionner la montre presque indéfiniment ; en tout cas, elle prolonge considérablement l'autonomie. Cependant, pour l'Edge 840, l'énergie nécessaire est si élevée que la version solaire, même en plein soleil pendant des heures, n'augmente l'autonomie totale que de quelques petits pourcentages. C'est pourquoi, pour moi personnellement, le 840 sans solaire est le meilleur choix.

Un point fort absolu pour moi sont désormais les cartes Garmin préinstallées. Si auparavant, du matériel cartographique exceptionnel était souvent quelque chose pour lequel on devait passer par des tiers indépendants comme openmtbmap ou openfietsmap, les cartes Garmin actuellement préinstallées laissent peu de place aux désirs.

Le Edge 840 et ses collègues disposent maintenant de matériel cartographique de premier ordre incluant des lignes de niveau avec des données d'altitude. Cela permet d'une part un étalonnage en altitude très précis au début d'une nouvelle activité, et d'autre part une prévisualisation incluant les mètres d'altitude pour des ascensions inconnues dans les environs ou à n'importe quel endroit de la carte - et cela à l'échelle européenne (la carte cyclable routable pour l'Europe et Trailforks sont préinstallées lors de l'achat en Europe).

La carte peut être complétée avec toutes sortes d'informations. Ainsi, on peut choisir entre 3 modes d'affichage (Standard, High-Contrast et MTB), superposer une ombre en 3D, afficher les ascensions (catégorie HC et 1-5), colorer les routes et chemins en fonction de leur popularité, marquer les routes très fréquentées (en rouge pointillé) ou encore afficher des segments.
Nouveau avec l'Edge 840 est la possibilité d'afficher jusqu'à 4 (au lieu de 2 auparavant) champs de données sur l'écran de la carte. Grâce à des menus nouvellement conçus, l'accès à la plupart des paramètres est désormais contextuel et se fait en grande partie là où on les attendrait intuitivement ; pas encore tout à fait parfait à mes yeux, mais une amélioration considérable par rapport aux modèles précédents.

Le vrai tour de force, cependant, vient des informations extraites des données cartographiques, qui permettent désormais un routage assez solide (de MTB à Gravel en passant par Route) et fournissent également des profils d'altitude très précis, avec lesquels on peut assez bien estimer ce qui nous attend sur le reste du parcours - ce qui nous amène au point suivant.

"Je suis allé la semaine dernière photographier avec NoPain. Un petit tour de l'après-midi, pas trop loin du bureau près de Ternitz devait avoir lieu. Malheureusement, nous ne trouvons pas de spot photo approprié à l'endroit de départ original, ce qui nous amène directement au plan B. Nous traversons donc la S6 en direction de Türkensturz et garons notre voiture dans un virage après Gramatl, quelque part au milieu de nulle part.
Les vélos déchargés, nous descendons la pente et quelques centaines de mètres plus loin, l'Edge 840 m'indique une montée de catégorie 2 sur l'écran. Un peu plus de 400 mètres de dénivelé correspondent exactement à ce que nous cherchons pour nos photos.

Ce qui suit est une magnifique montée sur une petite route d'asphalte solitaire. D'abord dans une forêt mixte aux couleurs automnales, puis une vue imprenable en direction de Wiener Neustadt, limitée par le château de Seebenstein d'un côté et Anninger, Lindkogel et Hohe Wand de l'autre.
Sur l'écran de mon Garmin, je vois à côté de la position actuelle, les mètres d'altitude restants, si nous continuons à suivre cette montée.

À la fin de la montée, il commence à pleuvoir légèrement. La danse des nuages autour de nous ne promet rien de bon. Nous décidons donc de terminer la séance photo et de retourner à la voiture par le chemin le plus rapide. "Retour au départ" signifie cela sur le Garmin 840, et pas par "le même chemin", mais par le trajet le plus court.
Comme prévu, selon Garmin, ça descend principalement, et nous suivons - comme souvent - la ligne violette sur l'écran. La descente offre également quelques vues sur le magnifique paysage automnal, quelques jolis virages, et à la fin, un petit passage gravel qui nous rejette dans le virage au milieu de nulle part, où notre voiture est stationnée. Notre petit, fin, parfait tour était complet!"

Les photos ci-dessus sont de l'aventure que nous n'aurions pas vécue sans Climb Pro. En bref : Des vues magnifiques, une planification d'itinéraire simple et spontanée sur l'appareil avec une complétion idéale grâce à la fonction "Retour au départ".